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    Disclaimer : Akira Amano possède Katekyo Hitman Reborn! et ses personnages

    Rating : T

    Genre : Romance / Crime

    Univers : UA

    Pairing : Tsuna x Alaude

    Evénement : Evénement Two-Shot

    Et une nouvelle et dernière partie pour cette vampire-fic. Tsunayoshi a disparu ! Et oui, vous avez bien entendu ! Plus aucune trace de lui, et pas de nouvelles non plus. Alaude est désespéré… Je rigole XD Enfin sur quoi, telle est la question ! A vous de voir un peu ) Sinon j'ai bien aimé l'écrire, j'ai hésité longtemps mais pour cette partie pas de lemon, j'ai préféré approfondir l'histoire, histoire de peut-être vous faire plaisir ? Alors n'hésitez pas à me donner votre avis !

    Bonne lecture !

    °0o0°

    Dans la nuit – Partie 2

    Alaude se réveilla de bonne heure ce jour-là. Il faisait partie de la patrouille du matin pour la première fois depuis plusieurs mois. En fait, dès que Tsunayoshi avait fait irruption dans sa vie, il avait demandé à faire ses rondes de nuit pour y attendre son petit tueur personnel. Giotto l'avait regardé en fronçant les sourcils, quand il avait sorti la première raison qui lui était passé par la tête. Mais cela faisait maintenant deux semaines qu'il avait libéré le vampire de ce poison et ce dernier avait disparu dans la nature, comme à chaque fois après une bonne nuit de plaisir. Il n'avait pas compris pourquoi il était parti de cette manière : après tout il n'avait plus aucune obligation envers la Soffio Vipera Famiglia… Alors pourquoi était-il parti ? L'avait-il utilisé, l'avait-il séduit pour qu'il le sauve ? C'était tout à fait le genre de la maison et pour une toute autre personne que Tsuna, il n'aurait pas cherché plus loin. Mais le petit brun était spécial à ses yeux et surtout différent, il le savait. Et pourtant il n'était pas là…

    Il s'habilla rapidement après une douche toute aussi expéditive. Il devait rejoindre G qui s'occupait de la patrouille du moment, prendre sa relève, rester à déambuler pendant près de cinq heures, puis aller écrire son rapport, le donner à Giotto, avant de pouvoir penser à prendre son petit-déjeuner. Des fois il regrettait amèrement d'avoir accepté de suivre le blond à cause de ce genre de tâches ingrates. Les seuls moments où il en était dispensé, c'était bien lors de ses missions. Cependant il ne voulait pas prendre le risque de louper Tsuna s'il se décidait enfin à revenir et donc il restait en attente au manoir de la Famiglia.

    Ces nombreuses heures à faire et refaire le tour du domaine, furent une véritable torture pour l'ancien policier : personne à frapper, arrêter ou à mordre à mort, aucun vampire assassin sortant de nulle part, ni aucun petit message pour donner des nouvelles. Le Gardien du Nuage, quand il avait la possibilité d'y penser – il essayait de s'occuper l'esprit justement pour ne pas théoriser sur les raisons de son absence – se demandait si Tsunayoshi n'avait pas eu des problèmes et qu'il attendait désespérément de l'aide, quelque part… Puis il se rappelait que ce vampire, bien frêle, bien juvénile en apparence, avait bien failli lui ôter la vie à plusieurs reprises et qu'il n'avait pu lui échapper seulement grâce à son instinct surdéveloppé. Lorsqu'il cette vérité irréfutable lui revenait en tête, Alaude se disait alors que le commun des mortels avait très peu de chance d'y survivre comme lui avait pu le faire. Finalement, tout ce qu'il eut à écrire dans son rapport pour Giotto, ce fut cet incident avec ce gamin ivrogne qu'ils avaient retrouvés à huit centre mètres des limités du domaine, pour qui ils avaient appelés un taxi, afin de le renvoyer en ville. Vraiment, quelle matinée de rêve… !

    Son pas était rapide et mesuré dans le couloir qui le menait au bureau de Giotto. Sur son passage, les domestiques se collaient aux murs et baissaient les yeux bien bas : tout le monde avait appris à décrypter les humeurs du Gardien du Nuage Vongola et tous savaient qu'il fallait faire profil bas, très bas même, quand ce dernier était passablement énervé. Seul Daemon osait lui tenir tête dans ces moments-là et cela finissait toujours de la même manière : par un combat. Mais les employés savaient qu'eux, ne résisteraient pas aux menottes du français. Celui-ci arriva donc assez rapidement à sa destination et toqua d'abord à la porte avant de l'ouvrir. Giotto était bien là, dans son fauteuil, derrière un bureau en bois de chêne, Knuckle semblait lui donner des informations concernant un patient de sa petite infirmerie sûrement, mais ils se tournèrent tous les deux vers lui quand Alaude entra, alors qu'en règle générale ils n'y prêtaient pas plus attention que ça.

    « Quand on parle du loup. » Sourit son patron.

    Le Nuage croisa immédiatement les bras sur son torse, en position défensive : il sentait que quelque chose n'allait pas et que cela le concernait directement, sans savoir quoi exactement. Knuckle sembla vouloir prendre la parole, mais Giotto l'en empêcha d'un mouvement de main. Le prêtre se mura alors dans le silence, comprenant que leur ami souhaitant lui annoncer lui-même. Cependant le blond tendit d'abord la main en directement de son Gardien pour quémander le rapport, qui lui fut remis dans la seconde qui suivit.

    « Que se passe-t-il ? » Demanda glacialement Alaude.

    « Rien de bien important. » Giotto enchaina immédiatement alors que le français allait répliquer acerbement. « Seulement, quelqu'un vient d'arriver à l'infirmerie et elle requiert ta présence. »

    L'ancien policier sentit son cœur faire un bond. Il aurait très bien pu être appelé pour un quelconque interrogatoire, mais il sentait au fond de ses tripes que ce n'était pas ça. Il était certain que cela avait un rapport avec Tsunayoshi. Knuckle et Giotto observèrent avec surprise pour l'un, confirmation pour l'autre, Alaude plisser légèrement des yeux, trahissant son inquiétude pour ceux qui avaient appris à le connaitre.

    « De quoi s'agit-il ? »

    Knuckle nota sa voix légèrement plus grave, comme si elle était restée coincée dans sa gorge. Il était clair à ses yeux qu'Alaude tentait de ne rien montrer mais que son corps le dénonçait à son insu. Giotto croisa ses mains devant son visage, ses coudes appuyés sur le bureau. Il devait rester maître de lui-même et se concentrer en même temps sur son Gardien du Nuage car il s'agissait d'une situation des plus délicates.

    « Tsunayoshi Sawada. »

    Cette fois tout son corps se crispa et se détendit brutalement. Il voulut prendre la parole pour affirmer à son supérieur que son petit vampire n'était pas leur ennemi, mais le Primo ne lui en lança pas le temps :

    « Il est venu à moi il y a deux mois, afin de demander à faire ses preuves et intégrer les Vongolas. Je lui ai donc donné une petite dizaine de missions qu'il a toutes remplies avec brio, peu importe l'état de son corps. Toutefois, je n'ignore pas non plus ses origines, ni quel est la dernière mission qui lui a été confié par sa Famiglia. Il va donc être enfermé et tu vas l'interroger pour savoir si on peut véritablement lui faire confiance. Fais-lui connaître les pires horreurs et vois s'il est toujours loyal aux Vongolas. »

    Alaude l'avait écouté sans un mot, sans un bruit, presque sans respirer. Au fur et à mesure que Giotto lui avait donné les informations sur son assassin personnel, son cœur était passé par une myriade de sentiments que les deux autres hommes avaient observés avec intérêt et ébahissement : compréhension de son absence, frustration de ne pas avoir été mis au courant, inquiétude quant à son état, peur de voir où Giotto voulait en venir, colère à cause de la décision de son Boss et stupéfaction de ses ordres. Il connaissait déjà sa réponse : c'était la même qu'à chaque fois que Giotto lui confiait une mission, « oui » tout simplement.

    « Non. »

    Sa voix froide, dure et décidée, claqua dans le silence qui avait pris place dans le bureau. Car ce n'était pas aussi simple, ce n'était pas comme les autres fois, Tsunayoshi n'était pas comme les autres et il refusait de le considérer ainsi. Knuckle semblait vraiment surpris de son refus et Giotto n'affichait rien, c'était à lui d'être impassible.

    « Je refuse de le torturer, ni même de lui poser la moindre question. Et je t'interdis de l'enfermer Giotto. »

    Il n'avait pas haussé le ton et pourtant, il n'avait jamais été aussi impressionnant.

    « C'est moi qui donne les ordres Alaude. » Lui rappela le Boss des Vongolas.

    « Tu ne l'enfermeras pas. » Répéta le Nuage comme seule réponse.

    « Que feras-tu si je faisais fi de tes envies ? »

    « Je ne te manquerais pas de respect en te mentant. Si jamais tu le fais souffrir Giotto, estime-toi mort. »

    Le prêtre s'affola face à la confrontation qui se jouait devant lui. Il devait les arrêter, cela allait bien trop loin pour un simple garçon… Quoi qu'il ne semblait pas aussi insignifiant, vu la manière dont Alaude menaçait sûrement le seul homme qu'il estimait sur cette Terre. Il fit un pas pour demander à son collègue de se calmer, de revenir sur ses paroles, mais Giotto se redressa, affichant un sourire franc et heureux :

    « Tu l'aimes vraiment beaucoup. »

    Ce n'était pas une question, juste une affirmation, mais un reniflement dédaigneux lui répondit quand même.

    « Tant mieux. Je ne le connais pas depuis longtemps, mais moi aussi je me suis attaché à ce petit, et cela m'aurait attristé de le voir le cœur brisé car ses sentiments ne seraient pas réciproques. »

    Alaude sentit son sang s'échauffer mais il arriva cette fois à garder un visage sans émotion, haussant juste un sourcil pour lui demander des explications :

    « Ne t'inquiète pas, il a amplement prouvé sa loyauté et bien qu'il se trouve réellement à l'infirmerie, je ne le ferais jeter en cellule. Je dois cependant t'avouer que je ne pensais pas que tes sentiments seraient si profonds pour lui. Concernant ceux de Tsunayoshi, je n'avais aucun doute, mais toi tu me surprends Alaude. Je vous souhaite tout le bonheur du monde. » Sourit chaleureusement Giotto en se levant et en venant donner une accolade à son Nuage amoureux.

    Ce dernier grogna car il avait l'impression que son Boss lui donnait sa bénédiction ou qu'il venait de les marier, lui et Tsunayoshi. Or ils en étaient encore loin et puis il l'aurait fréquenté même si Giotto avait été contre. Non mais franchement, pourquoi avait-il eu besoin de faire tout ce cinéma ?!

    « Bon Knuckle, je te laisse guider notre cher glaçon jusqu'à la chambre de son cher et tendre, je crois bien qu'il a hâte de le retrouver. » Rigola le chef d'une des plus puissantes Famiglia d'Italie, en leur faisant signe de partir.

    Il s'imaginait déjà taquiner cet homme qu'on disait impassible et sans sentiments, sur sa relation avec leur nouvelle petite recrue. Dire qu'il avait surpris de le voir débarquer un beau jour dans son bureau, aurait été un euphémisme : ce jeune homme, qu'il avait pris au début à tort pour un adolescent, lui avait demandé de faire de lui son subordonné et après lui avoir raconté dans les grandes lignes sa vie, ainsi que l'aide qu'Alaude lui avait donnée, il lui avait annoncé qu'il était prêt à tout pour prouver sa loyauté et gagner sa confiance. Giotto avait été sceptique et en même temps son intuition lui soufflait qu'il n'y avait pas de quoi. Alors il avait demandé à Tsunayoshi de réaliser des missions de collectes d'informations sur des Famiglias toutes plus dangereuses les unes que les autres.

    Au cours des rares instants où il rentrait en fin de missions, pour ses rapports, il n'avait pas raté les regards que le petit brun lançait à son subordonné du Nuage quand ce dernier entrait dans son champ de vision. Ça plus les marques sur son corps le soir de leur rencontre, couplé à ce qu'il avait rapidement raconté – à savoir son ordre d'assassinat sur Alaude qui avait fini par le libérer de sa Famiglia – il n'avait pas mis longtemps à comprendre les sentiments de Tsunayoshi. Cependant, même s'il était sincère, il devait avant tout être sûr que le mafieux ne retournerait pas sa veste à la moindre occasion, il lui avait donc demandé de tuer l'ancien Boss de sa Famiglia, tout en lui laissant le choix : il serait accepté dans la Famiglia, qu'il le tue ou non, mais s'il ne le faisait pas, il aurait l'interdiction de prendre contact avec Alaude de quelque manière que ce soit. Finalement son amour pour Alaude avait primé sur tout et Giotto avait été quelque part soulagé : son ami allait enfin avoir quelqu'un à ses côtés, une personne prête à faire face à vents et marées pour lui. Et puis il avait eu ainsi que la certitude que jamais Tsunayoshi ne les trahirait car il faudrait pour ça d'abord, que ce soit Alaude qui change de camp.

    oOo

    Alaude n'aurait jamais cru que cela lui arriverait à lui, mais il était frustré. Depuis que ce petit vampire était entré dans sa vie, toutes ses habitudes étaient chamboulées : ne pas prendre de missions, ressentir des sentiments, tenir tête à Giotto. Tout ça c'était nouveau pour lui. Et maintenant il expérimentait la pire des souffrances pour l'Homme : il avait eu l'ordre de ne pas toucher à Tsunayoshi tant que Knuckle ne le considèrerais pas comme guéri et cela c'était avéré plus difficile que prévu. Cela faisait quasiment trois mois qu'il n'avait plus touché son assassin personnel et il était en manque. Heureusement, Knuckle était en train de lui faire son dernier examen, cela voulait donc dire qu'il allait bientôt l'emporter pour lui faire subir les derniers outrages dans leur chambre.

    « C'est bon, il est entièrement remis. Nous n'avons rien pour te nourrir par nous-mêmes, tu es le premier vampire de la Famiglia, et cela me désole de ne pas pouvoir t'aider. Mais il faudrait que tu te décides à boire un peu de sang, Tsunayoshi… Sinon ton corps ne suivra plus. »

    « Merci pour vos soins Knuckle. » Répondit simplement le petit brun en quittant le lit aux draps blancs auquel il avait été cantonné presqu'un mois entier.

    Le prêtre soupira en voyant son ancien patient quitter la chambre qu'il lui avait assigné pendant sa convalescence, suivit de près par Alaude. Ce dernier se tenait juste à côté de lui, sans le toucher ni le frôler, mais Tsunayoshi ressentait d'ici son désir, son besoin de le toucher. Lui aussi en mourrait d'envie ! Ils n'attendirent pas très longtemps dès que la porte de la chambre d'Alaude fut claquée, pour se jeter l'un sur l'autre. Ils s'embrassèrent désespérément, ils voulaient se fondre l'un dans l'autre, ne faire plus qu'un, ressentir cette plénitude et ce bien-être immense qu'ils vivaient quand ils se liaient, et cela éternellement. Cette soirée allait être brutale, passionnée et vitale.

    Alaude attrapa les hanches fines de son amant et il les plaqua contre lui, se faisant se rencontrer leurs érections déjà tendues dans leurs pantalons. Tsunayoshi, bien que mettant tout son cœur dans le baiser qu'il partageait avec le plus vieux, faisait voyager ses mains sur le corps de son amant, se revigorant de sa présence et prenant surtout plaisir à le redécouvrir : ce n'était que la deuxième fois qu'il pouvait le toucher. Ses doigts glissèrent sous les habits à la recherche du moindre millimètre carré de peau pour la caresser et pour découvrir les points sensibles du Nuage à son tour. Lui aussi voulait le voir gémir, crier son nom, supplier pour atteindre la délivrance. Oui, il voulait prendre le jeu en main pour une fois, mais le plaisir et le désir qui faisaient trembler ses jambes le rappelèrent à l'ordre : ce serait pour une autre fois, pour l'instant il voulait surtout qu'Alaude se déshabille enfin et qu'il le prenne avec toute la force dont il était capable.

    Ce dernier sembla lire dans ses pensées car il le souleva en agrippant ses fesses. Tsuna noua ses jambes dans son dos, ne quittant toujours pas les lèvres avides. Ils allaient finir par s'étouffer, mais la brûlure de leurs gorges était aussi bonne que le baiser en lui-même. Alaude l'installa sur le lit et daigna se séparer de lui pour se mettre à nu, faisant tomber les habits un à un, se retenant de les déchirer, tout particulièrement son bas qui comprimait douloureusement son érection. Le dévorant du regard, le petit vampire l'imita déboutonnant sa chemise qu'il envoya voler sur le sol et faisant glisser son pantalon noir et son sous-vêtement, se montrant aussi nu qu'à sa naissance.

    Le Gardien du Primo le dévora du regard quelque secondes avant de lui écarter les cuisses et de mordre la moindre parcelle de peau à porter de ses dents. Il allait faire de cet assassin, son plat favori.

    oOo

    Alaude marchait tranquillement dans les rues d'Italie, les mains dans les poches. Le temps était au beau fixe depuis plusieurs jours et aujourd'hui il faisait particulièrement chaud. Il avait donné rendez-vous à Tsunayoshi dans un café en début d'après-midi pour ensuite aller se promener en amoureux. Sur son chemin, il croisait des couples de toutes sortes, allant de l'habituel petit couple hétéro sage, aux débauchés qui se sautaient presque dessus entre deux échoppes, en passant par les couples gays marchant main dans la main, ou une sortie entre copines lesbiennes. Il se contentait de les regarder du coin de l'œil avant de retourner son attention à la rue bondée devant lui. Il y a quelques générations, il n'aurait jamais cru que les gens puissent s'afficher ainsi dans les lieux publics. Lui avait eu déjà beaucoup de chance avec ses amis : ils avaient acceptés très naturellement sa relation avec Tsunayoshi, un autre homme et surtout un vampire. D'ailleurs en parlant de canines, Alaude aperçut la couverture d'un livre assez populaire, dans la vitrine d'une librairie : Twilight. Il ne savait pas où donc l'auteur avait bien pu aller chercher toutes les inepties qu'elle sortait dans ses livres, mais cela l'agaçait de voir des jeunes filles en chaleur, ce bouquin en main, qui croyaient dur comme fer à ce qui était raconté dans ces lignes. Tsunayoshi lui s'en amusait énormément et préférait en rigoler.

    « Alaude ! »

    Tiens en parlant du loup. Son petit vampire rien qu'à lui, se leva de la table en lui faisant signe. Il n'avait pas besoin de ça pour le voir : il l'aurait reconnu entre milles. Cependant son geste attira le regard de trois jeunes femmes assisses deux tables à côté. Alaude fronça les sourcils en apercevant deux d'entre elles mater le physique de son petit ami. Celui-ci avait bien grandit depuis leur première rencontre, même s'il restait plus petit que lui, il avait aussi laissé ses cheveux pousser pour les attacher avec un ruban bleu glacé. S'il ne ressemblait plus à un adolescent que le mafieux comprenait la raison pour laquelle il attirait les regards de certaines femmes, il n'appréciait pas cela pour autant. Dès qu'il fut assez près, il embrassa d'autorité Tsuna tout en foudroyant les trois femmes du regard. Elles détournèrent le regard, gênés ou dégoutés et le vampire aux yeux d'ambres sourit d'amusement. Il n'était pas stupide : il avait parfaitement sentit les regards appréciateurs de ses voisines et il aimait provoquer la jalousie de son français préféré pour lui arracher quelques gestes possessifs.

    Alaude finit par s'installer en face de son amant et ils se regardèrent les yeux dans les yeux un long moment. Ils n'avaient plus besoin de se parler pour se comprendre depuis longtemps maintenant. L'ancien policier passa commande en alpaguant un pauvre serveur puis se tourna vers son petit-ami :

    « Alors, nous fêtons quelle année ? »

    « Hm… Cela fait tellement longtemps que je ne suis plus sûr de ne plus m'en souvenir. » Minaude Tsunayoshi avec un adorable sourire joueur.

    « Mais bien sûr. »

    Alaude savait que le plus petit avait une mémoire incroyable, mais surtout qu'il comptait chaque jour de leur relation.

    « Oh on doit bien approcher des 428 ans. Quelque chose comme ça. »

    « Si peu ? » Ricane Alaude.

    Ils murmuraient à mi-voix leur conversation. De toute manière si quelqu'un les avait entendus, on les aurait simplement pris pour des fous. Il y a 425 ans, Alaude était venu voir Tsunayoshi avec une remarque des plus inattendues : il voulait que le brun le transforme pour faire de lui un vampire. Il avait pris cette décision ce jour-là en croisant son reflet dans le miroir, il y avait vu les premières traces des rides alors que Tsunayoshi affichait toujours une peau lisse sans imperfection et que cela durerait pour toujours, contrairement à lui. Ce n'était pas de se voir devenir vieux qui l'avait effrayé, mais de l'être sans son amant. Il n'avait pas longtemps hésité : il aimait Tsunayoshi comme personne d'autres avant lui. Bien sûr ils avaient eu leurs lots de disputes, de séparations et de réconciliations, de nuits torrides et de coups rageurs. En plus de 400 ans, ils avaient connus des hauts et des bas, au fil des époques, au fil des rencontres, au fil des séparations, au fil des combats. Aujourd'hui la majorité des vampires vivaient cachés, mais eux n'avaient pas eu le courage de vivre à moitié, le monde avait tellement à leur faire découvrir. Ils avaient voyagés dans le monde entier, vivant comme des humains à part entière, s'engageant aux côtés des peuples et existant à la lumière du jour, dans les foules.

    Ils étaient heureux comme ça, ils n'avaient pas envie de changer les choses. Ils étaient tristes à chaque fois qu'ils perdaient un ami mais heureux – enfin surtout Tsuna – d'en trouver de nouveau. Pour ce qui concernait les Vongolas, après le départ de Giotto et le coup d'état de Riccardo ils s'en étaient éloignés, ne supportant pas la nouvelle morale du groupe après avoir connu celle du Primo. Mais avec la montée au pouvoir de l'Ottavo, les choses étaient petit à petit revenues à la normale et ils avaient renoués des liens avec la Famiglia, mais seulement comme tueur à gage libre avec un contrat d'exclusivité. Ils vivaient une vie normale, extrêmement longue, mais comme n'importe quel autre humain. Et ils comptaient bien que cela dure encore de très nombreuses décennies.

    FIN

    °0o0°

    Pouf ! J'espère que cette petite suite sur l'histoire d'amour de ces deux petits protagonistes vous a plu, mais il est temps de dire au revoir à Tsunayoshi et à Alaude, en espérant les revoir peut-être dans un coin de rue ! Car oui, qui dit qu'ils ne vivent pas dans votre immeuble ? Ou qu'ils travaillent avec vous ?

    Plus sérieusement, cette deuxième partie raconte un bout de vie avec une longue ellipse, j'espère que vous n'avez pas trouvé les personnages trop hors caractère et que donc que vous avez aimé passer un moment avec nous tous !

    Bon, je vous dis à bientôt pour un autre second chapitre ou un Os ! Bisou d'amour !

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